La randonnée était proposée à tous les licenciés du club, elle se voulait assez soutenue, histoire de garder la forme pendant que certains profites de leurs vacances à la plage et prennent des coups de soleil.

À vos marques, prêt, marchez

Pas moins de 7 personnes ont répondu présent pour cette marche sportive. Pascaline, Squal et Baptiste décollent de Châtillon-sur-Chalaronne. Annabel, Damien, Aymeric et Flo’ parte de Lyon, rendez-vous à 9h00 à l’aire de repos du péage de St-Quentin-Fallavier. Petite pause café, avant de se rendre compte qu’il nous manquait, à la moitié, le sac à viande pour le refuge du soir. Petit détour par Décathlon avant de décoller direction parking de Pré Raymond.

Enfilage des chaussures de rando, on sort les bâtons, on met les sacs à dos et go !

Florian met son panchoDès le début, c’est raide… Peu de distance, déjà pas mal de dénivelé dans les pattes, mais un climat parfait dans la forêt pour marcher à son rythme. Pas de surprises, Damien part en tête comme éclaireur. Chacun évolue à son rythme. Quelques petites pauses par-ci par là, pour que le groupe se reforme. Le brouillard s’épaissit peu à peu, la bruine fait son apparition.

C’est l’heure d’enfiler les housses anti-pluie sur les sac à dos ou bien de mettre son pancho…

On arrive tant bien que mal jusqu’au lac du Crozet, où la brume et la pluie ne le mettent pas vraiment en valeur. On mérite bien une petite pause, pause mouillée, mais pause quand même.

La pluie ne cesse pas, est-ce que la météo nous en veut ?

Ca y est, c’est le déluge !

C’est le début de la fin… la pluie s’intensifie, l’orage se rapproche de nous. On voit de plus en plus d’éclairs, le ciel gronde. On décide de s’abriter sous un rocher, le temps de prendre une décision : on s’arrête et on attend que ça se calme ou bien on fonce ?

On fonce !

Le tonnerre se retrouve au dessus de nos têtes, les éclairs tombent juste à coté. On ne fait pas les fiers et surtout on ne s’arrête pas. La grêle se mêle à la partie, qui a dit de toute façon pire ça n’existe pas ? On augmente le rythme de la marche, on est complètement trempé, et les grêlons commencent sérieusement à fouetter les mains. Le haut du col est a portée de vue, mais on ne sait pas combien de temps il reste encore jusqu’au refuge.

La pente devient raide, il faut faire gaffe de ne pas glisser. Les mollets commencent à siffler. Heureusement, l’orage est passé, il pleut toujours mais c’est bien moins violent, surtout, il n’y a plus de grêle. On arrive au col de la Pra, quelques rayons de soleil traversent les nuages, 10 min d’après le panneau avant de pouvoir se poser.

cairn_belledonne

Et c’est lorsqu’on arrive au refuge de la Pra que le soleil pointe le bout de son nez, merci. On s’est organisé de façon très pragmatique :

  1. Poser nos affaires dans les chambres
  2. Faire sécher nos vêtements et nos chaussures
  3. Manger !
  4. Profiter du soleil

Les plus courageux, Annabel, Aymeric & Damien pour ne pas les citer, ont renfiler leur affaires mouillés et sont repartis marcher. Pas de bol, 30 min après leur départ, la pluie revient… et pas qu’un peu. Ils sont revenus complètement trempés.

L’heure est arrivée de se poser un peu, de sortir les jeux de société et les cartes. Puissance 4, coinche, Mastermind & Times Up nous ont occupé jusqu’au repas. Repas qui soit dit en passant était très très bon.

Après quelques éclats de rire et une bonne nuit de sommeil, le soleil vient de se lever, encore une belle journée, il va bientôt arrivé, l’ami petit déjeuner. Céréales, chocolat chaud, tartines, confitures, café, de quoi reprendre des forces pour l’ultime ascension qui nous attend.

Marchons, marchons…

C’est reparti !

Au bout de 10 minutes de marche déjà des beaux paysages sous les yeux. Avec de bonnes sensations dans les jambes, les 7 mousquetaires continuent leur chemin jusqu’au lac du petit Doménon.

On y croise de la faune… et de la flore… qu’on a pas tous les jours sous les yeux.

Pascale nous montre sa b…lague

Une halte est prévue au grand lac du Doménon avant d’entamer le plus dur jusqu’en haut de la montagne. Pascal n’a pas pu s’empêcher de faire une blague salace.

Ravitaillement : barre de céréales, une lampée d’eau.

On abandonne Pascaline, Baptiste et Pascal qui préfère préserver leurs genoux pour la descente.

C’est parti pour l’ultime montée jusqu’à la croix de Belledonne (2926m d’altitude). Nos premiers pas sont dans la neige, qui a dit que la neige fondait en été ? La pente est costaude, on aperçoit une centaine de mètre plus haut un pierrier, chouette on va pouvoir se reposer.

Quelle blague, c’est pire, on glisse sur les cailloux, et c’est toujours aussi raide. Les poumons commencent à rire jaune, le manque d’oxygène se fait sentir et les inspirations deviennent précieuses.

Jusqu’à la croix de Belledonne

La fin de l’ascension se passe sur des névés qui traîneront là encore jusqu’à cet hiver. On aperçoit la croix tout en haut, qui joue à cache-cache avec les nuages tout là-haut. Après 3/4 d’heure d’effort intense, les 4 loulous peuvent enfin souffler, une main sur la croix, les yeux émerveillés par la vue.

Une image vaut mille mots :

La croix de Belledonne

Quelques randonneurs s’étaient donnés le mot pour gravir l’un des plus haut sommet du massif, c’est en leur compagnie que nous reprenons des forces. Le ciel reste menaçant, on ne tarde pas trop car il nous reste à redescendre tout de ce que nous avons grimpé en 2 jours.

Après quelques heures de marche, nous avons rattrapé Pascaline, Baptou et Squal dans la descente à une heure de l’arrivée. On savoure tous ensemble ces derniers instants dans la montagne avant de retrouver le parking, les voitures et le chemin du retour.

C’est sans compter sur une idée non ingénieuse de l’un d’entre nous, que nous avons terminé la soirée au Star Ferry sur les quais à Lyon, péniche réputée pour ses bonnes bières et ses succulent burgers.

 

Signé: Florian 

Crédits photos: Baptiste, Damien, Florian